La pratique active ou passive des arts est présentée comme ayant une influence positive sur la santé tout au long de la vie… C’est un pas important qui permet de « désacraliser » l’ART, ainsi les pratiques créatives et artistiques ne sont pas réservées à quelques « chanceux talentueux » mais que ce sont de nombreux merveilleux outils pour soigner et cultiver un mieux-être au quotidien pour tous !
Dans le contexte de la prise en charge des populations fragiles, le rapport place ces pratiques clairement dans le domaine des soins complémentaires aux protocoles thérapeutiques. L’OMS a, en effet, constaté que certaines pratiques comme la création plastique ou l’écoute de la musique, limitaient les effets secondaires des traitements contre le cancer, dont les nausées et permettaient de diminuer le niveau d’anxiété, de lutter contre la douleur et de faire baisser la tension artérielle, en particulier chez les enfants, mais aussi chez leurs parents.
Le rapport souligne que certaines interventions dans le domaine des arts, en plus de donner de bons résultats, peuvent aussi être plus rentables que des traitements biomédicaux plus conventionnels. De plus, ces interventions peuvent être adaptées à des personnes de différents horizons culturels, elles sont donc un moyen de faire participer des groupes minoritaires ou difficiles à atteindre.